06 May 2024

ERCOT : Analyse des revenus du stockage d'énergie par batterie – Janv./Fév. 2024

ERCOT : Analyse des revenus du stockage d'énergie par batterie – Janv./Fév. 2024

L’indice ERCOT BESS de Modo Energy représente les revenus moyens du stockage d'énergie par batterie. Sur les mois de janvier et février 2024 (les deux derniers mois complets pour lesquels des données de marché ERCOT sont disponibles), les batteries listées dans l’indice ont généré environ 55 000 $/MW (annualisé).

Ces revenus étaient 52 % supérieurs à ceux enregistrés sur la même période en 2023.

Consultez cet article pour en savoir plus sur les revenus du stockage par batterie en 2023.

Répartition par mois :

  • En janvier, les revenus ont atteint environ 92 000 $/MW/an,
  • et en février, environ 16 000 $/MW/an.

Les abonnés Benchmarking Pro ERCOT découvriront :

  • Combien chaque actif a généré en janvier et février 2024.
  • Quelles stratégies ont été les plus rentables.
  • Et quels propriétaires de batteries ont eu le plus de succès sur cette période.

La tempête hivernale Heather à l’origine de la majorité des revenus du stockage par batterie en janvier et février

ERCOT a émis une alerte météo du 15 au 17 janvier, en raison du froid attendu provoqué par la tempête Heather. Durant ces trois jours, les batteries ont généré 74 % de leurs revenus totaux de janvier et février 2024.

Consultez cet article pour en savoir plus sur la réponse du stockage par batterie à la tempête Heather.

85 % des revenus des batteries en janvier et février proviennent des services auxiliaires

Sur janvier et février 2024, les batteries ont fortement participé aux marchés des services auxiliaires, générant 85 % de leurs revenus sur ces marchés.

Historiquement, les revenus du stockage par batterie proviennent principalement des services auxiliaires – en particulier Regulation Up et Down, et la Réserve Réactive (RRS).

En juin 2023, ERCOT a lancé son service de réserve de contingence (ECRS). Comme peu d’actifs étaient qualifiés pour ce nouveau service, et que les besoins de capacité étaient relativement importants (comparé, par exemple, à la Regulation), cela a entraîné des prix de règlement élevés et des revenus significatifs pour les batteries.

Au fil du temps, avec l’arrivée de nouvelles capacités de batteries, la Regulation est devenue une part moins importante du mix de revenus.

À mesure que la capacité opérationnelle augmente, ces services auxiliaires vont se saturer, faisant baisser les prix. Les systèmes de stockage par batterie commenceront alors à générer une part croissante de leurs revenus grâce à l’arbitrage énergétique.

Cela s’est particulièrement vérifié en février, où les revenus issus de l’énergie représentaient 40 % des gains des batteries.

Cependant, cela s’explique aussi par des prix stables sur les services auxiliaires tout au long du mois. Les revenus de février ont été les plus faibles (pour un mois) depuis 14 mois.

Quel est l’impact de la durée des batteries sur la répartition des revenus ?

Les systèmes de stockage par batterie à courte et longue durée ont tous deux tiré la majorité de leurs revenus des services auxiliaires en janvier et février.

Cependant, les systèmes à courte durée ont généré 36 % de leurs revenus via la Regulation, tandis que les systèmes à longue durée en ont tiré 43 % via la Réserve Réactive.

Consultez cet article sur le cyclage des batteries pour comprendre pourquoi certains services auxiliaires conviennent mieux à des systèmes de durées différentes.

Ci-dessous, les abonnés Benchmarking Pro ERCOT découvriront combien chaque actif a généré en janvier et février 2024 – et quelles stratégies ont été les plus rentables.

Vous pouvez également comparer les revenus et stratégies opérationnelles de plusieurs portefeuilles, regroupés par propriétaire.

Quelle stratégie opérationnelle a été la plus lucrative pour les batteries en janvier et février 2024 ?

Sur ces deux mois, les stratégies ECRS et RRS ont été les plus performantes en termes de revenus totaux ($/MW/an). Les batteries ayant misé sur ces stratégies ont généré plus de 2,5 fois plus de revenus (en moyenne) que celles axées sur l’énergie.

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